Performance photographique
S’il s’agissait d’analyser les tenants d’une nouvelle série ou de plusieurs nouvelles séries photographiques, que pourrait-on dire de plus que l’angoisse de le page vide réduite au format 24 x 36 mm, pousse à la recherche d’assise, d’assiette dans l’espace.
S’asseoir sur la rivière asséchée du manque de créativité.
Espérer s’assoir dans l’espace, plonger dans le gaz, tenter un renouement géométriquement parfais avec la créativité avant la chute vers le point zéro, la page blanche tachée de vase.
Alors on sort et on ressort et on recommence et on tache la page et on la remplit et on cherche la stature, la beauté dans l’espace qui fixe l’image, qui l’équilibre du déséquilibre mulitiplié, qui la remplit d’absence et donne un sens au non-sens, on tente de s’y introduire sois-même en y introduisant un objet prothèse de l’âme, on cherche à y exister un instant en survolant la rivière asséchée.
Cette série de performance photographique est l’introduction à de nouvelles séries.
Lucien Pelen