Une folie douce
Que le sujet soit rabelaisien ou pas, nous sommes tous concernés par le langage vivace et expressif qui sépare ou lie le grand et le petit. L'appétit est là, c'est forcément narratif.
Mon écriture sera donc dessiné à la mine de plomb sur de grandes feuilles de papier chiffon, l'image peinte prendra un mur entier comme une incrustation métaphorique, mon tourment sera de chercher d'en faire un seuil de mémoire ou de paradis perdu.
L'enjeu carnavalesque a toujours été pour moi et avant tout un espace physique, c'est un rapport forcené à la chair et au mystère de l'éphémère machinerie humaine, faire ici un parallèle avec Pantagruel et son père Gargantua était plus qu'évident...
Cette réalisation à la galerie Chantiers Boîte Noire s'inscrit dans le train de pièces qui accompagne mes pas.
Une histoire sans fin qui rebondit de situations en situations uniques et permet d'engager ma vie en acte manifeste ... sûrement une folie douce.