Patrick Saytour
Tout cela s’emboîte et se déboîte…
Déjà, c’est le montage d’une forme préexistante, celle du drap plié dans l’armoire.
D’une part les Gloires, pièces de fourrure acrylique blanche à motif de damier, rasées, peignées, peintes qui s’emboîtent parfaitement dans les ogives de la galerie.
D’autre part les Monuments, peintures sur papier réalisées en 1967, reprises 25 ans plus tard avec une sorte de marouflage de matériaux divers qui viennent recouvrir les surfaces peintes.
Il y a un effet « moulage » qui oblitère le temps et l’espace.
Voilà une manière de traiter « l’in situ », de le délocaliser.